12 septembre 2018
7 ans déjà
Je pense chaque jour à toi. TU ME MANQUES!
11:55 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)
01 mars 2016
remerciements
Je ne sais pas si ce blog sera supprimé par notre site hébergeur, mais si cela devait se faire, avant je tiens à remercier toutes les personnes qui consultent les notes anciennes de mon très cher Z'Yves.
09:21 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)
25 octobre 2011
Yves, mon copain, mon ami, mon frère, ma caille.
Qui a bien pu nous appeler ainsi, ma caille ? L'un de nous deux ou quelqu'un d'extérieur.
Mais ce petit nom, ma caille, restera à jamais gravé dans ma mémoire et dans mon cœur.
Sa caille, son frère, son ami,
Souviens-toi, tu avais 16 ans..., tu es venu me trouver dans mon bureau et tu m'as dit : « je veux faire du hand ». Trop tôt, trop jeune, il n'y avait pas d'équipes à ton niveau. Il a fallu que tu patientes 2 ans. Et au lieu d'être partenaire on est devenu adversaire, toi à Crouzet et moi au CAV.
Et puis les ans passant, de joueurs nous sommes devenus arbitres. Chacun pour soi, d'abord, puis on s'est rapproché et on a formé notre binôme.
Souviens-toi, le premier match en national, à Vénissieux. Oh ! que ça a été dur. On est sorti du gymnase un peu accompagné . Heureusement nous avons progressé et du groupe 4 on est passé au groupe 3. Les matchs se succédaient à un rythme de croisière, 1 au moins par WE. On commençait à être reconnu.
Souviens-toi aussi des 100 000km et plus qu'on a passé ensemble dans le huis-clos d'une voiture.
100 000 km à faire le match, 100 000 km à refaire le match, 100 000km à discuter, parfois à s'engueuler, car nous avons eu quelques nébulosités heureusement très vite dissipées, 100 000km à chanter sur la musique d'Alice DONAT. Et après chaque match, la pizzéria : pâtes, pizza, dessert. Menu immuable. Il fallait quand même une bonne dose d'osmose entre nous. Et nous l'avons eue.
Et puis il y a eu Mulhouse, où, après un bon match, devant une demi-pizza tu m'as dit : « c'est notre dernier match ! »L'appétit ma manqué, je n'ai jamais pu avaler cette pizza. Il fallait que tu fasses un choix : le hand ou Maimaine. Tu as très bien choisi. Des Maimaine on n'en trouve pas une à tous les coins de rue. Je te promets, cette pizza, je vais l'avaler, la digérer et ne plus en parler.
Souviens-toi aussi de ces moments festifs et conviviaux à Novézan, avec les amis, les parents et les enfants. Les enfants qui, sagement installés devant la télévision dans une chambre regardaient le carré rose, seulement le carré rose de FR3, pendant que les grands festoyaient, buvaient, mangeaient, dansaient dans la grande pièce du bas.
Souviens-toi des bons et hélas des mauvais moments de la vie. De ces moments où il fallait se soutenir. Et j'ai toujours essayé, tant bien que mal, de te soutenir, de t'épauler avec mes faibles moyens, mais surtout avec toute la force de mon amitié, de notre amitié qui ne nous a jamais quittée.
Je ne veux pas monopoliser le temps. Et puis je ne peux pas tout dire, il faudrait un roman. Et puis il y a des choses que je garde pour moi, que je garde pour toi, que je garde pour nous.
Yves, tu étais ma caille, tu es ma caille, tu seras toujours ma caille.
Lu et écrit par Claude son pote, sa caille
21:08 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (3)
24 octobre 2011
A toi, Yves, mon guide, mon ami
Qui, désormais, me fera voyager dans ce pays qui t'a vu naître ?
Ce poème, oeuvre d'un déraciné, tu aurais pu l'écrire…
Sa plage des casseroles (voyage 2009)
"Un rêve
J'ai fait un rêve, couleur soleil…
Tout à coup, comme par magie,
Prisonnier de mon profond sommeil,
J'ai cru retrouver mon Pays…
Je plane… Je plane au-dessus d'Alger,
La ville blanche de mes vingt ans.
La grande poste d'Alger
De Bab-el-Oued au jardin d'Essai
Je renoue au souvenir d'antan, quand
Notre Dame d'Afrique me tend ses bras !
Dans un ciel aux couleurs d'arc-en-ciel,
Je frôle les vieux murs de la Casbah
Et vole… vole avec les hirondelles.
La Casbah et ses gourmandises
Sous mes paupières clauses, tout s'anime.
Alger ! Maltaise, Espagnole, Italienne…
Elle chante et danse, du port aux collines.
Elle est fille pied-noire et africaine !
Le port d'alger "La Madrague"
Dupuch, Berthezène… Burdeau et Saint-Saëns !
Il me semble deviner des visages…
Des voix, des rires qu'un temps de violence
Dispersera… comme s'envolent des pages
D'une épopée… pas si lointaine,
Que l'Histoire de France veut effacer,
Mais que ma mémoire, fidèle, ancienne,
Garde encore vivante dans mes pensées.
J'ai fait un rêve, couleur soleil…
Tout à coup, comme par magie,
Prisonnier de mon profond sommeil,
J'ai cru retrouver… l'Algérie."
Robert Puig/mai 2008
Texte lu par son amie Marie Claude le 24 septembre 2011 à bord du bateau des sauveteurs en mer au large du Pertuis d'Antioche face à l'Ile d'Oléron.
13:38 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (7)
15 octobre 2011
A mon ami
"L'équilibre ne tient qu'à un fil" (2007)
Lorsque j'arrivais chez vous, j'aimais te voir debout devant la porte grande ouverte, me tendant les bras et t'exclamant " ah ma Patoo, comment vas-tu?".
Toi mon ami, le grand frère que je m'étais trouvé pour refaire le monde, un bien meilleur qu'il n'est dans sa réalité. Nous en avions des idées...
Et puis tu m'as tellement parlé de l'Algérie, le pays de ton enfance, des jours heureux et malheureux. Notre Maimaine n'en pouvait plus, et moi j'adorais quand tu lui disais " mais enfin poussin !!! ".
J'étais touché au plus profond de moi-même lorsque je vous regardais tous les deux, dans votre vie de couple, moi qui vient d'un endroit où les familles ont "explosé". J'ai tant appris de vous deux...
T'es parti un peu trop vite mon ami, juste quelques années de beaux et bons moments et tu t'es fait la malle pour un ailleurs, je t'en ai voulu un peu, alors j'ai peint beaucoup, avec ta présence à jamais dans mon cœur et une envie de vivre intensément chaque seconde de ma vie.
"Liberté" (avril 2011)
Cher Yves merci !
Patoo, notre amie peintre
10:10 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)